'Bio' ou 'Non bio' ?
Depuis peu l'agriculture dite biologique a de plus en plus de succès (prise de
conscience d'un environnement fragile et, rendu sensible aux pratiques industrielles,
difficile à maitrîser...). Pourtant ce mode de production n'est pas nouveau.
Il s'appuie en grande partie sur les pratiques qui ont précédé l'industrialisation,
et refuse les abus que cette dernière a favorisé. En procédant à une sélction rigoureuse
de ses règles et contraintes, qui lui confèrent le sérieux qu'elle revendique.
Ceci posé, il appartient à chacun de suivre ou non cette démarche novatrice plus
par son essort que par ses fondements.
Il faut néanmoins avant de se lancer dans une telle démarche, prendre la mesure
des inconvénients qu'elle suppose. En effet la pénible pioche sans cesse renouvelée
remplace ici les quelques gouttes de produit mélangées à l'eau déversée sur la mauvaise herbe.
D'autre intérêts apparaîssent alors: comment éviter les dégats de ravageurs rendus soudain
dévastateurs. On en viendra inéluctablement aux mêmes questions que nos ancêtres, dont on
étudiera les astucieuses parades, et après le stade de l'observation, viendra celui de
la réflexion,...qui apportera peut-être sa somme de solutions.
Aussi devant la complexité de la tâche, et le niveau de motivation de chacun (suivant
ses possibilités aussi), il est prudent de réfléchir avant de se lancer!
Une juste alternative peut-être de chercher à composer avec les deux méthodes.
C'est ce à quoi s'emploient ceux qui prônent actuellement l'agriculture raisonnée,
par un emploi maitrîsé de nos techniques agressives.
Pour ma part j'ai fait le choix, de n'employer que des produits acceptés en
agriculture biologique (ce sont des produits industriels ;-) )...mais au risque de
m'exposer à des pertes (les roses ne constituant pas mon revenu, le risque est faible!).
J'ai fait aussi ce choix, sachant pertinement que les produits sont autant difficile à manier qu'ils sont efficaces, et qu'il est facile de faire n'importe quoi, même avec beaucoup de bonne volonté!
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