Il existe des solutions à base de purin d'orties ou de décoction de prêle.

La lutte intégrée aussi est efficace.
Il s'agit de favoriser les prédateurs des ravageurs.

Le meilleur exemple est la coccinelle qui mange les pucerons, et qu'on peut empêcher les fourmis qui élèvent ces pucerons d'accéder au rosier.
Il faut pour cela limiter l'emploi de produits insecticides qui nuisent aux coccinelles. Il existe de la glue pour enduire la base du tronc de vos rosiers tiges pour que les fourmis ne puissent pas y grimper (plus difficiles à mettre en oeuvre avec les autres rosiers). Cependant, les coccinelles aussi grimpent le long du tronc, et elles seront indifférement piégées par la glue (ce qui vaut pour d'autres insectes auxiliaires).

On touche là à la difficulté de mise en oeuvre de telles pratiques, et il peut être tentant de laisser la nature se débrouiller.

Notez que les insectes changent de forme au cours de leur vie. Lors de sa métamorphose, la coccinelle n'est reconnaissable par la majorité d'entre nous qu'à son dernier stade, par sa carapace rouge vif et ses points. Il faut savoir que ses oeufs sont groupés, ovoïdes, jaunes puis translucides; la larve est noire, allongée, recouverte de parties pointues et alignées, six pattes, puis quelques ponctuations jaunes, blanches ou orangées; enfin, la nymphe est ovoïde, jaune, quelques ponctuations noires,... ceci pour les coccinelles à 2 ou 7 points.
Toutes les coccinelles ne sont pas rouges! toutes ne sont pas aphidiphages, c'est à dire qui se nourrissent de pucerons! et de nombreuses autres familles d'insectes se nourrissent de pucerons!...

Parmi les auxiliaires sur lesquels se base la lutte intégré, on retrouve aussi des familles de ravageurs ! ;))
La nature serait-elle bien faite ?